Une publication sur sa page Facebook, qui compte plus de cinq millions de followers, disait : « Dieu a pris son serviteur ».
Le prédicateur nigérian TB Joshua, l’un des évangélistes les plus influents d’Afrique, est décédé à l’âge de 57 ans.
Il serait décédé samedi peu de temps après avoir effectué une émission en direct, mais la cause de sa mort n’a pas été rendue publique.
Des dizaines de milliers de personnes assisteraient à ses services, avec des politiciens de toute l’Afrique parmi ses partisans.
Mais ses enseignements et ses pratiques étaient également controversés.
En avril, YouTube a suspendu son compte en raison d’allégations de discours haineux après qu’un organisme de défense des droits ait déposé une plainte concernant des vidéos montrant le prédicateur en train de prier pour « guérir » des homosexuels.
Facebook a également supprimé au moins un message montrant une femme giflée tandis que TB Joshua a déclaré qu’il chassait un « esprit démoniaque ».
Les hommages affluent sur les réseaux sociaux pour le prédicateur, largement appelé Prophète TB Joshua par ses partisans.
Qui était TB Joshua ?
Temitope Balogun Joshua était le fondateur de la synagogue, l’église de toutes les nations. Il était l’un des télévangélistes les plus populaires du Nigeria, mais était peut-être le moins flamboyant de ses pair
Des dizaines de milliers de personnes ont assisté à ses offices hebdomadaires dans la plus grande ville du Nigeria, Lagos.
Son ascension vers la notoriété à la fin des années 1990 a coïncidé avec l’explosion des programmes « miracles » diffusés à la télévision nationale par divers pasteurs.
TB Joshua a souvent été moqué pour le manque de finesse de ses collègues lors des séances de « délivrance » – une prière intense qui ressemble à de l’exorcisme.
Son ministère prétendait guérir toutes sortes de maladies, y compris le VIH/sida et attirait des gens du monde entier
Connu comme le « Prophète » par ses disciples, il dirigeait la chaîne de télévision chrétienne Emmanuel TV et effectuait souvent des tournées en Afrique, aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Amérique du Sud.
En 2014, l’une de ses églises s’est effondrée, tuant au moins 116 personnes, dont de nombreux Sud-Africains.
Un coroner d’un tribunal de Lagos a déclaré que « l’église était coupable de négligence criminelle », mais il n’a jamais fait l’objet d’aucune accusation.
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